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Le blog de hubertherve75

Newsletter de l'APPS Ateliers Pratiques de Psychanalyse Sociale mai 2021

17 Mai 2021 , Rédigé par Hubertherve75

« Au mois de mai fais ce qu’il te plait ! »
c’est donc avec plaisir que nous publions deux textes théoriques importants. Tout d’abord celui de Maico Fernando Costa, «  De la formation des analystes à une critique de l’orthodoxie de la société psychanalytique  : des apports et des contradictions de la psychanalyse et lecture de la proposition du 9 octobre sur l’école psychanalytique »   (1) 

Véritable critique de la critique critique  du fonctionnement de la société psychanalytique, ce texte futuriste de la psychanalyse sociale est aussi une critique réaliste des discours qui accréditent le jeu des apparences comme réel.  Un point de repère essentiel  pour la formation des analystes du transfert.

L’autre texte produit par Hervé Hubert est le 2eme tableau du triptyque «  Les anneaux de Lénine et le transfert social II» (2) s’attache à montrer l’importance du jeu des poussées contraire dans les contradictions vivantes de la réalité vivante, tant en individuel qu’en collectif avec ce trait particulier à notre association APPS de considérer que l’analyse des rapports sociaux, des processus sociaux conflictuels est la clef de l’analyse de l’individuel.

Après la lecture de ces textes théoriques denses, nous vous proposons la récréation plaisante et humoristique de « L’enfer du décor »(3) avant d’enchainer vers un autre anneau de l’APPS, celui d’Antonin Artaud à qui nous consacrerons notre journée de travail le 23 juin 2021, « Questions autour d’Antonin Artaud » (4) avec cet extrait qui inverse le délire psychiatrique : « La poésie anarchique d’Antonin Artaud libère de façon exceptionnelle les « pouvoirs faire » à partir d’une autre base que celle du sens commun et de son ordre. Cette autre base fait distorsion de l’origine communément admise, délire du Complexe d’Oedipe inclus. « Moi, Antonin Artaud, je suis mon fils, mon père, ma mère, et moi; niveleur du périple imbécile où s’enferre l’engendrement, le périple papa-maman et l’enfant » écrit-il dans Ci-gît en 1948. » L’enfer de l’engendrement vient éclairer l’enfer du décor.

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